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La voie Lemosho

De nombreuses routes permettent d'atteindre le sommet du Kilimandjaro. Plus ou moins faciles, plus ou moins rapides, plus ou moins fréquentées, il n'y a que l'embarras du choix. 

Les plus connues sont la voie Machamé, de loin la plus fréquentée, qui se parcourt généralement en 6 ou 7 jours et la voie Lemosho qui part de plus loin et qui nécessite 7 ou 8 jours. Ces deux voies se rejoignent pour les dernières étapes. Dans tous les cas, la descente s'effectue par la voie Mweka.

L'une des clés de la réussite est l'acclimatation progressive à l'altitude. En effet, au sommet, la densité de l'air est approximativement la moitié de ce qu'elle est au niveau de la mer, ce qui entraîne un essoufflement rapide en cas d'effort.

Plus grave, le "mal aigu des montagnes" se manifeste par des symptômes variés qui peuvent imposer d'interrompre l'ascension. Pour l'éviter, il convient de s'acclimater progressivement à l'altitude même si ce n'est pas une garantie absolue. 

J'ai choisi d'effectuer l'ascension par la voie Lemosho, en 8 jours. Cet itinéraire qui démarre loin à l'ouest du sommet atteint la zone des 4000 mètres dès le deuxième jour, et y reste ensuite pendant quatre jours, ce qui optimise l'acclimatation à l'altitude. Qui plus est, il permet de parcourir une large variété de paysages et est moins fréquenté que la voie Machamé.

L'ascension nous fera traverser la forêt humide avant de rejoindre le plateau de Shira. Nous traverserons ce plateau en effectuant un détour par le sommet du Shira, l'un des trois sommets du massif du Kilimandjaro. Ensuite, nous contournerons le Kibo, avant d'entreprendre l'ascension finale.

Comme sur les autres voies, les nuits se passent en bivouac, sous des tentes qui sont transportées par des porteurs. Les porteurs se chargent aussi de notre équipement et de la nourriture pour les huit jours de l'expédition. 

Une seule voie propose de passer les nuits en refuge : il s'agit de la voie Marangu, familièrement surnommée "Coca-Cola route". Je l'ai un temps envisagée, mais l'ai écartée car l'expédition est alors réalisée en cinq ou six jours seulement, ce qui rend plus problématique la tolérance à l'altitude. d'ailleurs, les statistiques sont impitoyables :

  • taux de succès par la voie Marangu : 60 à 75%,

  • taux de succès par la voie Machamé : 70 à 85%,

  • taux de succès par la voie Lemosho : 85 à 90%.

Comme cette expédition ne s'entreprend qu'une fois, il m'a paru évident qu'il valait mieux choisir la voie Lemosho.​

Dans les pages suivantes de ce site, je détaille les différentes étapes de notre parcours sur la voie Lemosho, depuis l'entrée dans le parc jusqu'au retour dans la plaine, en les illustrant par des photos.

Chacune des vignettes peut évidemment être agrandie en cliquant dessus.

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